autor: Sebastião Aimone Braga
tradução: Sebastião Aimone Braga
Mon père avait un bureau haut
Doù je contemplait ses clients
Le balcon, le gens, le mouvement.
Devant moi, la route en enfance.
Ce bureau avait deux tiroirs.
Le premier, toujours fermé,
Gardait l’argent et une arme,
Qui jamais a été utilisée.
Dans le second: des papiers,
Des timbres, un canif, des livres
des portraits anciens, le mystère.
Sur le bureau, un vieux radio.
Le matin, je l’attache.
J’écoute un bonjour du locuteur.
L’après-midi, c’était les feuilletons.
La nuit, mon père dormait tôt
Et j’allais acompagner mon football,
Mes idoles au milieu du noir et moi.
Au fond, la course peureuse des rats.
Qui était ce mal elevé
Qui envayait ce silence là,
Volait des choses, touchait les cachés,
Essayait son petit pas?
Qui était ce père? Qui était cet enfant?
Quelle histoire écrivait le destin?
Le radio et le bureau n’éxistent plus
Les tiroirs sont de la mémoire
Et mon père reste dans un quai tranquile
Entre les pierres du temps et d’histoire.
Mais ici, je fait ce chant,
Dessiné, gris, en écrivant
À partir des rêves, je me souviens.
Les mots prennent cet enfant.
La vie, maintenant, une immersion,
Et mon père, il est si si distant.
Devant moi, chargé par la mer,
Le radio, le bureau, les tiroirs,
Ils égouttent lentes. Comme le père,
Ils s’envolent sans espoir.
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